Virée niçoise du 14 mai 2006

Ce dimanche là, Eric et Elisabeth sont les premiers à tourner autour des bateaux sur le parking du club Var mer.


Louis, arrivé à la dernière minute en met un coup pour remonter ce handicap.


Lorsqu'à côté, il semble y avoir un conciliabule pour répartir les équipiers sur les bateaux.


Christine arrive sur le parc à bateaux harnachée comme un pilote de chasse pendant que Delphine fait des incantations pour que les vents lui soient favorables.


J'ai hâte de voir à quoi ressemblent ces 505, dit Christine, à première vue aux cuvettes à bord évasé de nos grand-mères.


Pour Elisabeth, c'est le grand jour. Sa première navigation avec Eric sur le 505.



Philippe doit étrenner son nouveau bateau.

Le voila, il est là.


Mais Philippe nous fait tous languir d'impatience.
Plutôt que de dévoiler son nouveau bateau et le présenter aux admirateurs présents, il poursuit imperturbable son rôle d'animateur de la flotte.


Bon sang, j'ai fait trois fois le tour de Corse avec ce bateau et je ne suis pas capable de leur expliquer comment il faut le gréer !


Par ce bout là, je doit pouvoir ouvrir le taud et découvrir le pont.


Maintenant, en trois mouvements je suis capable de dérouler cette grand-voile ...

1

2

et 3

Louis est perplexe : encore un 505 qui n'est pas accastillé comme mon ECIR II.


Pas de doute, la flotte des 505 de Var Mer commence à ressembler à quelque chose.
Il n'existe aucun équivalent sur toute la côte Méditerranéenne.



Bien qu'un peu tendus, les équipages son souriants.


Louis par contre est perplexe.

Comment faut-il s'habiller ?
Combinaison ou pas combinaison ?

Regardez, je soulève le timon de cette remorque d'une seule main !



Regardez de plus près,

Encore plus près.
Ah ! il reste levé même sans personne pour le tenir.


La barre du 505 est douce et précise. Ce détail n'a pas échappé à Christine :

Je pars de suite l'essayer sur un Hobie Cat ...

Lors du retour à terre, Elisabeth, excellente nageuse, se jette à l'eau avant même d'avoir pied (photo prise au moment de l'action).
A cet instant précis, Eric se remémore ses excursions solitaires en canoë sur les grands lacs canadiens.











En l'honneur des trois équipages mixtes de ce jour, un concours de mode est organisé sur la plage.
C'est Christine qui gagne le 1er prix.


Ah, un père comme ça, c'est presque handicapant, il va le sortir de l'eau tout seul.


Non, regardez, à six on déplace cette coque comme une fleur.





Louis a l'air satisfait de sa journée, il est surtout très fier de sa belle chemise.



Affaler le spi,


Ranger le tangon,


Relever la dérive, relever le safran, choquer les écoutes, relâcher le hale-bas et le cunningham,
prêts pour une arrivée sans histoire.


Cet appareil LUMIX, quelle merveille ...
Il est capable de rendre un flou artistique tout seul.


Delphine relèvera-t-elle le défi lancé par Elisabeth ?


Non, car déjà papa dirige la manoeuvre d'atterissage, pas question de se divertir.




Bon, bon, par où cette eau est-elle entrée, et par où va-t-elle ressortir ?








A l'issue de cette première journée de navigation

Alors Philippe, ce nouveau bateau ?

C'est un Parker ...

Pour l'heure, nous ne classerons pas tout de suite ce bateau dans les cockpits simples.